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Risque RTC : le Cerema délivre des projections inquiétantes en termes d’érosion côtière - 23/04/2024

L’érosion côtière ou recul du trait de côte (RTC), enjeu majeur pour le littoral français, ne cesse d’inquiéter les acteurs de l’immobilier dans le contexte de changement climatique actuel. Conformément aux dispositions de la loi Climat et Résilience, le risque de RTC fait partie intégrante désormais de l’état des risques, rendant le risque d’érosion côtière plus visible et les vendeurs, bailleurs, acheteurs et locataires plus conscients de la présence de ce risque issu de l’élévation du niveau des océans consécutive au réchauffement de notre planète. Des études et cartes récentes du Cerema, publiées au début de ce mois d’avril 2024 sur le portail GéoLittoral délivrent des projections alarmantes concernant l’érosion côtière, et ce, à court, moyen et long terme, soit d’ici 2028, 2050 et 2100. Ces anticipations inquiétantes visent à sensibiliser davantage sur le phénomène de RTC qui affecte déjà 900 km de notre littoral ainsi qu’à inciter à agir au plus tôt pour faire face à cette menace grandissante.

Érosion côtière : un impact déjà notable sur les constructions à l’horizon 2028

Selon les projections du Cerema, d’ici 2028, soit dans moins de quatre ans, près d’un millier de bâtiments principalement résidentiels et commerciaux en France métropolitaine et dans la plupart des territoires d’outre-mer, d’une valeur vénale estimée à près de 235 millions d’euros, pourraient être affectés par l’érosion côtière ou recul du trait de côte. Ce constat préoccupant, est rapporté par une étude détaillée intitulée « Projection du trait de côte et analyse des enjeux au niveau national – Échéance à 5 ans ». Cette projection fiable de l’impact du RTC, qui se base sur des données scientifiques, ainsi que les projections suivantes ont un but commun : démontrer l’ampleur des pertes financières qui pourraient être causées par l’érosion côtière si on n’agit pas davantage, voire si on ne fait rien, contre ce phénomène et souligner la pertinence de prendre des mesures concrètes dès maintenant pour protéger nos côtes et notre patrimoine littoral.

Recul du trait de côte : des sinistres dus au RTC qui vont crescendo d’ici 2050 et 2100

Les prévisions d’un second rapport qui concerne l’impact du RTC à moyen et long terme s’avèrent encore plus alarmantes. D’ici 2050, plus de 5 200 logements et plus de 1 400 locaux d’activité seraient concernés, ce qui représente une valeur vénale dépassant les 1,2 milliard d’euros. Ces chiffres augmentent d’ailleurs de façon exponentielle pour 2 100, avec près de 450 000 logements et plus de 53 100 locaux d’activité potentiellement affectés, pour une valeur vénale astronomique de plus de 94 milliards d’euros. Il faut toutefois prendre en considération que la projection de 2 100 est basée sur l’hypothèse peu probable que rien n’aurait été fait d’ici là pour remédier à la situation, alors que le niveau des mers et des océans augmenterait de 1 mètre (estimation haute du GIEC). La page du site montre d’ailleurs deux cartes, l’une à l’horizon 2050, l’autre en 2100, qui permettent de mieux visualiser les conséquences dramatiques du phénomène à ces échéances.

Ces études, qui ont servi à alimenter le rapport IGEDD-IGA publié le 8 mars 2024 relatif au financement des conséquences du RTC et qui enrichiront aussi le projet de troisième Plan d’adaptation au changement climatique (PNACC-3), insistent sur l’importance d’investir au plus tôt dans l’adaptation des littoraux aux fins d’atténuer les effets de recul du trait de côte sur les bâtiments et les pertes financières qu’il engendre, bien plus importantes que le coût des investissements déployés pour lutter contre le phénomène. Les données fournies par le Cerema sont précieuses pour le Comité national du trait de côte (CNTC) dans son élaboration de stratégies d’adaptation efficaces face à l’érosion côtière.


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